Du leadership dans Braveheart…

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L’oeuvre cinématographique, sous toutes ses formes, nous divertit ET nous instruit.

Positionnant le curseur entre ces 2 directions à des degrés très divers, le chemin qu’elle emprunte le plus efficacement est celui de l’émotion ; cette émotion qui seule nous met en mouvement et transforme -parfois- nos idées en actes.

On parle alors d’ « inspiration ».

« Braveheart » fut pour moi un film inspirant fortement le très jeune manager que j’étais. Je l’avais manqué dans les salles obscures, mais c’est bien grâce à une VHS que j’accédais 3 ans après sa sortie à l’histoire (romancée…) de William Wallace, héros de l’indépendance écossaise.

Je n’ai pas été le seul dans ce cas. Je retrouve régulièrement cette référence dans nombre de publications autour du management en général. Pour ma part, c’est spécifiquement sur le thème du leadership que je trouve ce film éclairant, notamment au travers de 4 figures majeures du film : Le roi Richard Ier, William Wallace, le roi lépreux, et Robert the Bruce.

Un pitch rapide ? OK, mais -personnellement-, je vous conseille de voir ce film avant de poursuivre car ça va spoiler

  • L’écosse est sous la domination d’une Angleterre dirigée d’une main de fer par le brutal et sanguinaire roi Richard Ier. L’ancien roi d’Ecosse, vaincu, aujourd’hui lépreux dirige dans l’ombre et au travers de son fils soumis – Robert the Bruce- ce qu’il reste de sa nation. Alors que l’Angleterre mène une politique d’assimilation et d’éradication de la « race » écossaise, William Wallace va se retrouver -malgré lui- amené à prendre les armes et lever une rébellion qui aboutira à l’indépendance de l’Ecosse.

Au-delà du souffle épique du film, c’est bien le parcours de ces 4 leaders qui est intéressant.

  • Le roi Richard et son style directif poussé à l’extrême, qui aura permis la conquête, mais faillira à établir la paix durable sans pouvoir pérenniser les victoires passées.
  • Le roi lépreux, qui n’aura pas appris de ses défaites, dans un style coopératif mal maîtrisé, perdu dans ses manigances politiques et refusant de s’effacer.
  • William Wallace, charismatique et visionnaire, chef de file formidable aux harangues galvanisantes, qui ressuscitera sa nation mais périra dans un jusqu’au-boutisme militant, au risque de laisser ‘orphelins’ ceux qui l’avaient suivi.
  • Et enfin Robert the Bruce, plus complexe, qui bien que leader ‘de droit’ (en tant qu’héritier du trône d’Ecosse) au début du film, n’en deviendra un qu’à la fin, ayant pu apprendre des erreurs des 3 autres, en en faisant une synthèse qui conclura cette guerre (bon, avec sa mort reprendront les hostilités, mais c’est une autre histoire…)

Je ne ferai pas ici d’analyse personnelle plus détaillée de ces 4 figures : tout n’est pas explicite dans une oeuvre cinématographique et la place aux interprétations doit demeurer.

La thématique guerrière pourra gêner certains : restera-t-elle incontournable encore longtemps pour illustrer les thématiques telles que le leadership ? Guerrier dans l’âme, j’y ai pour ma part trouvé une énergie revigorante, même si l’appel au combat, avec ses conséquences terribles, est aussi particulièrement bien condamné dans ce film. En ce sens, la crudité des scènes de combat est utile, comme un rappel permanent à ceux qui endossent -volontairement ou non- le rôle de leader. Si -sur ce point- ce n’est pas assez frappant pour vous, vous pourrez passer à une autre référence ciné, et regarder Starship Troopers

Et vous ? Avez-vous trouvé la forme et la couleur de vos peintures de ‘guerre’ ? Avez-vous éprouvé la force d’une harangue ? Ressenti qu’une vision devait exister et battre au-delà de votre propre existence ? Avez-vous identifié vos alliés, établi sous quelles conditions la paix pouvait exister ?

 

Vous désirez ? Une petite part de compétence svp.

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Que faire de son temps, à part le partager ? Qu’on voie le gâteau comme 24 parts d’1 heure, 7 septièmes de semaine, 365 miettes d’année, ou encore un ?ème de vie, ce n’est qu’à nous-mêmes qu’échoie cette responsabilité du partage de notre temps. Chacun son cocktail, avec toutes les proportions possibles de métro, de boulot, de dodo, mais aussi – et heureusement- de famille, de loisirs, de culture,…

Cette logique de partage du temps peut finalement aussi s’appliquer au travail : on change alors le boulot par ‘les boulots‘, et on y trouve une nouvelle diversité et potentiellement un intérêt renouvelé.

Personnellement, je vais tester : l’idée est de pouvoir faire profiter de mes compétences expertes des structures de taille petite et moyenne qui rarement intègrent à temps plein un profil comme le mien.

Pour une mission ponctuelle intense ou une présence et un accompagnement plus léger mais pérenne, le temps partagé offre des solutions modernes aux fameuses nouvelles problématiques du marché de l’emploi, sans en fracasser forcément toutes les composantes sociales.

Cap Compétences offre un cadre à cette démarche : je l’ai aujourd’hui rejointe.

http://capcompetences.eu/site/

Formation : Gestion de projet

Les projets et leur gestionbandeau_formation gestion de projet

Maîtriser la notion de projet et développer ses outils de suivi et de mise en oeuvre

1. Les typologies de projets au sein d’une organisation

  • Distinction entre projet et amélioration continue
  • Les projets d’évolution ou de mutation (amélioration)
  • Les projets d’initialisation (rupture)

2. Les phases du projet

  • L’avant-projet et la MOA : lancement, faisabilité, étude de besoin, enjeux et risques.
  • La préparation du projet : conception, développement et recette
  • La mise en oeuvre du projet

3. Cadrage du projet

  • Le cadrage projet : un contrat de prestation de service entre le sponsor et le chef de projet
  • Acteurs et instances
  • Contexte et besoin
  • Enjeux et impact
  • Hypothèses et contraintes
  • Objectifs et périmètre
  • Démarche et livrables
  • Ressources humaines, financières et logistiques
  • Risques et opportunités

4. Les activités du projet

  • activités de production : « lotage » du projet
  • activités de management : organisation, animation, communication, reporting et pilotage

5. Optimisation du planning projet

  • Caractérisation des activités du projet
  • GANTT
  • Identification du chemin critique

6. Identification des ressources du projet

  • Ressources humaines
  • Ressources financières
  • ressources logistiques

7. Gestion du risque projet

  • Recensement et caractérisation des risques
  • Les stratégies de gestion des risques : évitement, transfert, réduction, acceptation

Cadres en Mission

On me le disait de temps en temps, quand j’étais gamin : « Laurent, tu te laisses porter là… »

Cette tendance à profiter de l’énergie cinétique que j’avais – au préalable – produite avec efforts, me semblait être intelligente.

Il est moins nécessaire de pédaler dans les descentes que pour franchir les cols. Je pense avoir compris le concept d’efficience avant même qu’on ne me le définisse précisément.

C’est ainsi que, dans une situation où je cherche à faire bénéficier de mes compétences et du fruit de mes expériences un maximum de personnes et d’organisations, j’ai choisi … de me laisser porter !

Oui ; pour être déjà passé par la case « créateur d’entreprise », je sais ce que cela nécessite de démarches et d’énergie, non seulement pour faire décoller la structure, mais aussi pour la maintenir administrativement en orbite. Me limitant désormais à de pures prestations, je n’ai pas besoin d’une telle base, et j’ai donc naturellement choisi le portage salarial pour encadrer mon activité, et me consacrer ainsi exclusivement à la recherche de missions passionnantes et à leur exécution.

Alors, voilà : bienvenue à Cadres en Mission dans mon parcours professionnel !

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AMS : complexité des organisations humaines

Définition :

  • organisation humaine : ce terme sera entendu dans le cadre de ce support comme à la fois l’ensemble des ressources humaines regroupées dans un objectif commun -celui de l’organisation- et l’ensemble des moyens mis en oeuvre pour mettre en relations, gérer les relations, déterminer les actions, c’est-à-dire organiser ces ressources.

La systémique, dans son approche sociale – ou sociétale-, tend à essayer d’appliquer aux organisations humaines des règles descriptives construites sur le même modèle que celles employées  pour décrire différent types de mécanismes. Sous l’angle systémique, toute association d’individus doit pouvoir se modéliser comme une vaste machine dont tous les éléments doivent obéir à un minimum de principes pour pouvoir garantir un fonctionnement optimal.

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Ce support et les exercices qui y sont associés essaieront d’illustrer en quoi l’approche systémique permet d’éviter bon nombre d’erreurs. Nous verrons aussi en quoi l’AMS n’aborde pas certaines caractéristiques propres aux humains, dont la rationalité reste limitée, contrairement à la plupart des mécanismes physiques. Le module d’ASO complète en cela parfaitement l’AMS.

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AMS : quels outils pour quels besoins ?

l’Analyse modulaire des systèmes est un outil. Comme tout outil, cette méthode a une fonction dédiée à l’atteinte d’un objectif.

Le principal objectif d’une analyse systémique est de cartographier de manière structurée tous les éléments constitutifs d’une organisation, de quelque type qu’elle soit.

cartographier... oui, mais pas un pays imaginaire !

cartographier… oui, mais pas un pays imaginaire !

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